Saturday, October 22, 2016

Pensées


Pourquoi tout le monde apprécie si peu les proches qui sont encore vivants ? Moi aussi, j'en suis coupable/ capable. On est malin avec ceux qui sont très proches, et on est gentil avec les gens qu'on ne connaît pas bien! 
J'étais impatiente envers ma mère, et j'ai la même chose qui me revient de mes filles et de mes proches. 
Parfois, j'ai envie d'être seule, je deviens autiste, je ne veux plus rencontrer du monde qui me blesse.
Je comprends mieux la phrase - l'enfer c'est les autres.

Baudelaire 
« Je donnerais je ne sais quoi pour passer quelques jours auprès de toi, toi, le seul être auquel ma vie est suspendue, huit jours, trois jours, quelques heures. »
Les parents des enfants spéciaux ont des défis inouïs . C'est une vie plus difficile qu'on ne peut jamais imaginer. On peut le comprendre seulement en partageant cette expérience directement . Quand on doit tout faire pour un enfant handicappé dès sa naissance jusqu'à toute sa vie. Tout faire veut dire brosser les dents , laver la fesse, baigner, habiller, couper les cheveux, donner des médicaments et toute autre chose qu'on fait pour soi-même sans réfléchir. Le cerveau est une chose hallucinante et stupéfiante.

Et me voilà à Amsterdam. Deux mois et demi vite filés aux États - Unis. Des visites de famille, un voyage magnifique à Yellowstone National Park, en passant par Denver, Mount Rushmore - les visages des 4 présidents Lincoln, Teddy Roosevelt, Thomas Jefferson, George Washington, sculptés par Gutzon Borglum ( nom imprononçable pour notre guide chinois ) ; Crazy Horse Mémorial - sculpture encore en progrès, Cody- la ville de Buffalo Bill, puis Yellowstone avec ses sources chaudes qui jaillissent du cœur de la terre ! Cela fait la preuve de terre vivante, terre chaude, terre bouillante, terre colorée, terre magique... On ne peut pas décrire cet endroit, on ne peut pas le justifier en photos, seul l'œil et l'expérience peuvent s'en jouir. 
Notre bus chinois passe par Grand Téton, montagne majestueuse, des vues pleine nature, des ruisseaux, des arbres ayant un vert foncé, pas le vert indien.
Plus tard on déjeune à Jackson Hole, petite ville charmante "cowboy" et on retourne via Salt Lake City. SLC entouré de montagnes, contient un grand lac salé, salé parcequ'il n'y a pas d'echappoir pour l'eau. Le seul moyen est l'évaporation. 
Nous prenons notre avion pour regagner notre maison forestière où les oiseaux, les biches et le renard nous attend. 

Et maintenant, je me trouve en Europe - Amsterdam, où c'est comme une ville de poupée, tout est petit en comparaison avec la vaste majesté de l'Amérique. Bien beau quand-même. Légumes bio, fruits bio, (très goûteux), petit frigo, petit appartement, petites voitures, jolis-jolis.

Je fais une promenade pour m'orienter un peu. Il fait assez beau, mais je porte un manteau. En route je suis tentée par une pâtisserie et j'achète des macarons délicieux. 
Les gens reviennent du bureau à bicyclette . Partout plein de monde cyclant vite, vite, vite ... Ils veulent profiter du soleil qui est si rare. Pas de polluants, sauf la fumée des cigarettes.

Nous avons fait une visite à Delft, ville féerique avec des canaux - graachts. Puis, nous sommes allés revoir Rotterdam, markthall - grand hall avec des résidences à l'extérieur et le shopping à l'intérieur d'un bâtiment moderne en forme de rouleau. Nous mangeons des poffertjes, petits crêpes généreusement beurrés et saupoudrés de sucre - miaaaam.

Et je passe de la gourmandise américaine en gourmet européen! Je cuisine moins, de petites quantités de repas indiens.

Une semaine vite filée avec la petite Mirra qui est toujours alerte. Les bébés font la bonheur avec leur innocence, leur curiosité et leurs sourires ensoleillés.

Nous avons beaucoup voyagé aux Pays Bas - gouda, utrecht, Rotterdam , fête gastronomie Kookt, ici on sait bien comment vivre et se profiter de la joie.

Et je pars une semaine en avance vers Bombay . Mère malade âgée, la vie bouleverse, on ne sait jamais ce qui arrivera. 

Le 9 août me voilà à Bombay. Ville étourdissante de mon e
Pourquoi tout le monde apprécie si peu les proches qui sont encore vivants ? Moi aussi, j'en suis coupable/ capable. On est malin avec ceux qui sont très proches, et on est gentil avec les gens qu'on ne connaît pas bien! 
J'étais impatiente envers ma mère, et j'ai la même chose qui me revient de mes filles et de mes proches. 
Parfois, j'ai envie d'être seule, je deviens autiste, je ne veux plus rencontrer du monde qui me blesse.
Je comprends mieux la phrase - l'enfer c'est les autres.

Baudelaire 
« Je donnerais je ne sais quoi pour passer quelques jours auprès de toi, toi, le seul être auquel ma vie est suspendue, huit jours, trois jours, quelques heures. »
Les parents des enfants spéciaux ont des défis inouïs . C'est une vie plus difficile qu'on ne peut jamais imaginer. On peut le comprendre seulement en partageant cette expérience directement . Quand on doit tout faire pour un enfant handicappé dès sa naissance jusqu'à toute sa vie. Tout faire veut dire brosser les dents , laver la fesse, baigner, habiller, couper les cheveux, donner des médicaments et toute autre chose qu'on fait pour soi-même sans réfléchir. Le cerveau est une chose hallucinante et stupéfiante.

Et me voilà à Amsterdam. Deux mois et demi vite filés aux États - Unis. Des visites de famille, un voyage magnifique à Yellowstone National Park, en passant par Denver, Mount Rushmore - les visages des 4 présidents Lincoln, Teddy Roosevelt, Thomas Jefferson, George Washington, sculptés par Gutzon Borglum ( nom imprononçable pour notre guide chinois ) ; Crazy Horse Mémorial - sculpture encore en progrès, Cody- la ville de Buffalo Bill, puis Yellowstone avec ses sources chaudes qui jaillissent du cœur de la terre ! Cela fait la preuve de terre vivante, terre chaude, terre bouillante, terre colorée, terre magique... On ne peut pas décrire cet endroit, on ne peut pas le justifier en photos, seul l'œil et l'expérience peuvent s'en jouir. 
Notre bus chinois passe par Grand Téton, montagne majestueuse, des vues pleine nature, des ruisseaux, des arbres ayant un vert foncé, pas le vert indien.
Plus tard on déjeune à Jackson Hole, petite ville charmante "cowboy" et on retourne via Salt Lake City. SLC entouré de montagnes, contient un grand lac salé, salé parcequ'il n'y a pas d'echappoir pour l'eau. Le seul moyen est l'évaporation. 
Nous prenons notre avion pour regagner notre maison forestière où les oiseaux, les biches et le renard nous attend. 

Et maintenant, je me trouve en Europe - Amsterdam, où c'est comme une ville de poupée, tout est petit en comparaison avec la vaste majesté de l'Amérique. Bien beau quand-même. Légumes bio, fruits bio, (très goûteux), petit frigo, petit appartement, petites voitures, jolis-jolis.

Je fais une promenade pour m'orienter un peu. Il fait assez beau, mais je porte un manteau. En route je suis tentée par une pâtisserie et j'achète des macarons délicieux. 
Les gens reviennent du bureau à bicyclette . Partout plein de monde cyclant vite, vite, vite ... Ils veulent profiter du soleil qui est si rare. Pas de polluants, sauf la fumée des cigarettes.

Nous avons fait une visite à Delft, ville féerique avec des canaux - graachts. Puis, nous sommes allés revoir Rotterdam, markthall - grand hall avec des résidences à l'extérieur et le shopping à l'intérieur d'un bâtiment moderne en forme de rouleau. Nous mangeons des poffertjes, petits crêpes généreusement beurrés et saupoudrés de sucre - miaaaam.

Et je passe de la gourmandise américaine en gourmet européen! Je cuisine moins, de petites quantités de repas indiens.

Une semaine vite filée avec la petite Mirra qui est toujours alerte. Les bébés font la bonheur avec leur innocence, leur curiosité et leurs sourires ensoleillés.

Nous avons beaucoup voyagé aux Pays Bas - gouda, utrecht, Rotterdam , fête gastronomie Kookt, ici on sait bien comment vivre et se profiter de la joie.

Et je pars une semaine en avance vers Bombay . Mère malade âgée, la vie bouleverse, on ne sait jamais ce qui arrivera. 

Le 9 août me voilà à Bombay. Ville étourdissante de mon enfance. Je m'assis sur un banc auprès de la plage, la mer Arabiénne, la mer grise, sale, triste après la Méditerranée , mais une mer des souvenirs joyeux. Je regarde les passants, les couples qui se promènent, main dans la main, yeux dans les yeux... Qui sait combien d'entre eux auront l'amour prolongé. Moi-même j'ai eu l'amour raté, un premier amour de promenades dans cette ville frénétique. 
Je m'étouffe ici actuellement, les gens en sortent comme les vers! Je m'étonne de la capacité de cette bidon ville pour soutenir de plus en plus, de ne se tarir jamais du peuple. Trou d'enfer, ville de caractère, chaos, folie, cité maximum...je-ne-sais-plus comment la décrire et j'ai raté ce bus ultra vite. Je me sens dépaysée partout!
Une chose que j'aime encore c'est la nourriture des rues de Bombay toujours délicieuse et abordable.nfance. Je m'assis sur un banc auprès de la plage, la mer Arabiénne, la mer grise, sale, triste après la Méditerranée , mais une mer des souvenirs joyeux. Je regarde les passants, les couples qui se promènent, main dans la main, yeux dans les yeux... Qui sait combien d'entre eux auront l'amour prolongé. Moi-même j'ai eu l'amour raté, un premier amour de promenades dans cette ville frénétique. 
Je m'étouffe ici actuellement, les gens en sortent comme les vers! Je m'étonne de la capacité de cette bidon ville pour soutenir de plus en plus, de ne se tarir jamais du peuple. Trou d'enfer, ville de caractère, chaos, folie, cité maximum...je-ne-sais-plus comment la décrire et j'ai raté ce bus ultra vite. Je me sens dépaysée partout!
Une chose que j'aime encore c'est la nourriture des rues de Bombay toujours délicieuse et abordable.

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