7h du matin. Je vois les arbres majestueux sur ma tête, sous un ciel bleu clair. La verdure profonde entourante m'apaise, me tranquillise, comme rien d'autre. Ces arbres pleurent des gouttes de résine sur moi. J'entends la musique variante et aiguë des oiseaux qui s'appellent et se répondent en écho. Un petit pivert picore laborieusement sur le même arbre où un autre cherche de quoi manger. Des insectes bourdonnent tout autour. Je fais une baignade de forêt à la japonaise. Soudain, le renard fait son apparence furtif et disparaît aussi vite. Le soleil clignote à travers les arbres, il commence à répandre son pouvoir et m'oblige à me mettre à l'ombre en hâte.
Sunday, July 23, 2017
Friday, December 2, 2016
Et encore un mariage indien. Je suis dans le train. Il y a une maman à côté de moi, avec 2 fils. La mère se concentre sur son smartphone, Ses enfants, 2 petits garçons, concentrent à faire des bêtises. Ils sont chouettes, amusants, Ils se battent, Mais elle est trop occupée avec son truc.
Revenons au mariage indien. Le dernier auquel j'ai assisté, était un grand gaspillage d'argent, de nourriture... Je ne dirais pas gaspillage de temps, Je me suis bien amusée à faire des rencontres, avec des cousins, des amis, de la famille lointaine, que je n'ai pas vue, Depuis des années. Eh bien, les mariages indiens sont bon pour la socialisation, Pour des rencontres humaines, Mais si on pourrait limiter les dépenses, Il serait mieux. Moi aussi, j'en suis coupable, Mais que faire, c'est une façon de vivre, une tradition culturelle, une chose qu'on aime, tous.
Et voilà, Je vais assister à encore un, supposé simple, mariage au temple, déjeuner, dîner et danse !
Revenons au mariage indien. Le dernier auquel j'ai assisté, était un grand gaspillage d'argent, de nourriture... Je ne dirais pas gaspillage de temps, Je me suis bien amusée à faire des rencontres, avec des cousins, des amis, de la famille lointaine, que je n'ai pas vue, Depuis des années. Eh bien, les mariages indiens sont bon pour la socialisation, Pour des rencontres humaines, Mais si on pourrait limiter les dépenses, Il serait mieux. Moi aussi, j'en suis coupable, Mais que faire, c'est une façon de vivre, une tradition culturelle, une chose qu'on aime, tous.
Et voilà, Je vais assister à encore un, supposé simple, mariage au temple, déjeuner, dîner et danse !
Saturday, October 22, 2016
De retour enfin
Back in bangalore. Oscillating between dream and reality. Only death seems real.
De retour chez moi, enfin. Je bascule entre le rêve et la réalité. Seule la mort semble vrai. Et ma mère l'attend pour le soulagement. L'amour et le gentillesse seuls comptent dans cette vie de rêve-réalité. Rien ne m'appartient, les vagues de vie nous emportent. Mindfulness comment est-ce qu'on traduit ce mot? Vivre dans le présent, faire de son mieux.
De retour chez moi, enfin. Je bascule entre le rêve et la réalité. Seule la mort semble vrai. Et ma mère l'attend pour le soulagement. L'amour et le gentillesse seuls comptent dans cette vie de rêve-réalité. Rien ne m'appartient, les vagues de vie nous emportent. Mindfulness comment est-ce qu'on traduit ce mot? Vivre dans le présent, faire de son mieux.
Ciel gris
Ciel gris, mère malade à l'hôpital depuis une quinzaine, je suis emprisonnée ici, dans cette salle partagée avec une autre malade. Je ne peux pas, je ne veux pas quitter ma mère alité.
La vie a décidé de prendre cette route, je n'ai aucun contrôle sur la situation. Je dois rester ici à Bombay, jusqu'à ce que ma mère aille mieux. Je ne peux plus travailler, je ne peux pas donner des cours de français, je m'ennuie de regarder la télé, de lire, de faire les mêmes choses, d'écouter ma mère se plaindre toute la journée de ses douleurs, de ne pas pouvoir sortir, de ne pas pouvoir me promener et de mille autres choses...
C'est le huis clos, c'est la condition humaine. Je dois accepter cette condition, de chercher à être heureux autant que possible, de ne jamais rouspéter tout le temps, d'être reconnaissante de toutes les choses qui marchent dans la vie. Plus facile à dire, que de subir. Comme le Gita nous conseille, tout cela va changer, cela va passer aussi, tout change, j'attends le changement. C'est comme un tunnel gris, Gris pas Noir, j'attends la lumière, j'attends le changement du temps...
Enfin, la mère commence à aller mieux après encore une intervention chirurgicale. Comme Montaigne a écrit de ces exploits corporels, on essaie de cacher ces histoires de merde, ces activités quotidiennes, qu'on accomplit sans réfléchir. Avec l'âge, ce sont les activités les plus difficiles de la vie, elle doit souffrir pour ces choses dites banales, indisables. Les muscles affaiblis, les os dégénérants en poudre déjà, mais la vie continue, on doit vivre, on n'a pas de choix, ni pour naître, ni pour mourir. L'euthanasie commence à être accepté en très peu de pays - en Suisse, en Suède et ...? J'ai lu que les centenaires deviennent de plus en plus nombreux au Japon, la force ouvrière est en peine. Nous avons allongé la vie, sans vraiment parfaire sa qualité. Pour cela on a besoin de "amruth", l'élixir des Dieux. Pour le moment, c'est l'amour des proches qui aide.
La vie a décidé de prendre cette route, je n'ai aucun contrôle sur la situation. Je dois rester ici à Bombay, jusqu'à ce que ma mère aille mieux. Je ne peux plus travailler, je ne peux pas donner des cours de français, je m'ennuie de regarder la télé, de lire, de faire les mêmes choses, d'écouter ma mère se plaindre toute la journée de ses douleurs, de ne pas pouvoir sortir, de ne pas pouvoir me promener et de mille autres choses...
C'est le huis clos, c'est la condition humaine. Je dois accepter cette condition, de chercher à être heureux autant que possible, de ne jamais rouspéter tout le temps, d'être reconnaissante de toutes les choses qui marchent dans la vie. Plus facile à dire, que de subir. Comme le Gita nous conseille, tout cela va changer, cela va passer aussi, tout change, j'attends le changement. C'est comme un tunnel gris, Gris pas Noir, j'attends la lumière, j'attends le changement du temps...
Enfin, la mère commence à aller mieux après encore une intervention chirurgicale. Comme Montaigne a écrit de ces exploits corporels, on essaie de cacher ces histoires de merde, ces activités quotidiennes, qu'on accomplit sans réfléchir. Avec l'âge, ce sont les activités les plus difficiles de la vie, elle doit souffrir pour ces choses dites banales, indisables. Les muscles affaiblis, les os dégénérants en poudre déjà, mais la vie continue, on doit vivre, on n'a pas de choix, ni pour naître, ni pour mourir. L'euthanasie commence à être accepté en très peu de pays - en Suisse, en Suède et ...? J'ai lu que les centenaires deviennent de plus en plus nombreux au Japon, la force ouvrière est en peine. Nous avons allongé la vie, sans vraiment parfaire sa qualité. Pour cela on a besoin de "amruth", l'élixir des Dieux. Pour le moment, c'est l'amour des proches qui aide.
Pensées
Pourquoi tout le monde apprécie si peu les proches qui sont encore vivants ? Moi aussi, j'en suis coupable/ capable. On est malin avec ceux qui sont très proches, et on est gentil avec les gens qu'on ne connaît pas bien!
J'étais impatiente envers ma mère, et j'ai la même chose qui me revient de mes filles et de mes proches.
Parfois, j'ai envie d'être seule, je deviens autiste, je ne veux plus rencontrer du monde qui me blesse.
Je comprends mieux la phrase - l'enfer c'est les autres.
Baudelaire
« Je donnerais je ne sais quoi pour passer quelques jours auprès de toi, toi, le seul être auquel ma vie est suspendue, huit jours, trois jours, quelques heures. »
Les parents des enfants spéciaux ont des défis inouïs . C'est une vie plus difficile qu'on ne peut jamais imaginer. On peut le comprendre seulement en partageant cette expérience directement . Quand on doit tout faire pour un enfant handicappé dès sa naissance jusqu'à toute sa vie. Tout faire veut dire brosser les dents , laver la fesse, baigner, habiller, couper les cheveux, donner des médicaments et toute autre chose qu'on fait pour soi-même sans réfléchir. Le cerveau est une chose hallucinante et stupéfiante.
Et me voilà à Amsterdam. Deux mois et demi vite filés aux États - Unis. Des visites de famille, un voyage magnifique à Yellowstone National Park, en passant par Denver, Mount Rushmore - les visages des 4 présidents Lincoln, Teddy Roosevelt, Thomas Jefferson, George Washington, sculptés par Gutzon Borglum ( nom imprononçable pour notre guide chinois ) ; Crazy Horse Mémorial - sculpture encore en progrès, Cody- la ville de Buffalo Bill, puis Yellowstone avec ses sources chaudes qui jaillissent du cœur de la terre ! Cela fait la preuve de terre vivante, terre chaude, terre bouillante, terre colorée, terre magique... On ne peut pas décrire cet endroit, on ne peut pas le justifier en photos, seul l'œil et l'expérience peuvent s'en jouir.
Notre bus chinois passe par Grand Téton, montagne majestueuse, des vues pleine nature, des ruisseaux, des arbres ayant un vert foncé, pas le vert indien.
Plus tard on déjeune à Jackson Hole, petite ville charmante "cowboy" et on retourne via Salt Lake City. SLC entouré de montagnes, contient un grand lac salé, salé parcequ'il n'y a pas d'echappoir pour l'eau. Le seul moyen est l'évaporation.
Nous prenons notre avion pour regagner notre maison forestière où les oiseaux, les biches et le renard nous attend.
Et maintenant, je me trouve en Europe - Amsterdam, où c'est comme une ville de poupée, tout est petit en comparaison avec la vaste majesté de l'Amérique. Bien beau quand-même. Légumes bio, fruits bio, (très goûteux), petit frigo, petit appartement, petites voitures, jolis-jolis.
Je fais une promenade pour m'orienter un peu. Il fait assez beau, mais je porte un manteau. En route je suis tentée par une pâtisserie et j'achète des macarons délicieux.
Les gens reviennent du bureau à bicyclette . Partout plein de monde cyclant vite, vite, vite ... Ils veulent profiter du soleil qui est si rare. Pas de polluants, sauf la fumée des cigarettes.
Nous avons fait une visite à Delft, ville féerique avec des canaux - graachts. Puis, nous sommes allés revoir Rotterdam, markthall - grand hall avec des résidences à l'extérieur et le shopping à l'intérieur d'un bâtiment moderne en forme de rouleau. Nous mangeons des poffertjes, petits crêpes généreusement beurrés et saupoudrés de sucre - miaaaam.
Et je passe de la gourmandise américaine en gourmet européen! Je cuisine moins, de petites quantités de repas indiens.
Une semaine vite filée avec la petite Mirra qui est toujours alerte. Les bébés font la bonheur avec leur innocence, leur curiosité et leurs sourires ensoleillés.
Nous avons beaucoup voyagé aux Pays Bas - gouda, utrecht, Rotterdam , fête gastronomie Kookt, ici on sait bien comment vivre et se profiter de la joie.
Et je pars une semaine en avance vers Bombay . Mère malade âgée, la vie bouleverse, on ne sait jamais ce qui arrivera.
Le 9 août me voilà à Bombay. Ville étourdissante de mon e
Pourquoi tout le monde apprécie si peu les proches qui sont encore vivants ? Moi aussi, j'en suis coupable/ capable. On est malin avec ceux qui sont très proches, et on est gentil avec les gens qu'on ne connaît pas bien!
J'étais impatiente envers ma mère, et j'ai la même chose qui me revient de mes filles et de mes proches.
Parfois, j'ai envie d'être seule, je deviens autiste, je ne veux plus rencontrer du monde qui me blesse.
Je comprends mieux la phrase - l'enfer c'est les autres.
Baudelaire
« Je donnerais je ne sais quoi pour passer quelques jours auprès de toi, toi, le seul être auquel ma vie est suspendue, huit jours, trois jours, quelques heures. »
Les parents des enfants spéciaux ont des défis inouïs . C'est une vie plus difficile qu'on ne peut jamais imaginer. On peut le comprendre seulement en partageant cette expérience directement . Quand on doit tout faire pour un enfant handicappé dès sa naissance jusqu'à toute sa vie. Tout faire veut dire brosser les dents , laver la fesse, baigner, habiller, couper les cheveux, donner des médicaments et toute autre chose qu'on fait pour soi-même sans réfléchir. Le cerveau est une chose hallucinante et stupéfiante.
Et me voilà à Amsterdam. Deux mois et demi vite filés aux États - Unis. Des visites de famille, un voyage magnifique à Yellowstone National Park, en passant par Denver, Mount Rushmore - les visages des 4 présidents Lincoln, Teddy Roosevelt, Thomas Jefferson, George Washington, sculptés par Gutzon Borglum ( nom imprononçable pour notre guide chinois ) ; Crazy Horse Mémorial - sculpture encore en progrès, Cody- la ville de Buffalo Bill, puis Yellowstone avec ses sources chaudes qui jaillissent du cœur de la terre ! Cela fait la preuve de terre vivante, terre chaude, terre bouillante, terre colorée, terre magique... On ne peut pas décrire cet endroit, on ne peut pas le justifier en photos, seul l'œil et l'expérience peuvent s'en jouir.
Notre bus chinois passe par Grand Téton, montagne majestueuse, des vues pleine nature, des ruisseaux, des arbres ayant un vert foncé, pas le vert indien.
Plus tard on déjeune à Jackson Hole, petite ville charmante "cowboy" et on retourne via Salt Lake City. SLC entouré de montagnes, contient un grand lac salé, salé parcequ'il n'y a pas d'echappoir pour l'eau. Le seul moyen est l'évaporation.
Nous prenons notre avion pour regagner notre maison forestière où les oiseaux, les biches et le renard nous attend.
Et maintenant, je me trouve en Europe - Amsterdam, où c'est comme une ville de poupée, tout est petit en comparaison avec la vaste majesté de l'Amérique. Bien beau quand-même. Légumes bio, fruits bio, (très goûteux), petit frigo, petit appartement, petites voitures, jolis-jolis.
Je fais une promenade pour m'orienter un peu. Il fait assez beau, mais je porte un manteau. En route je suis tentée par une pâtisserie et j'achète des macarons délicieux.
Les gens reviennent du bureau à bicyclette . Partout plein de monde cyclant vite, vite, vite ... Ils veulent profiter du soleil qui est si rare. Pas de polluants, sauf la fumée des cigarettes.
Nous avons fait une visite à Delft, ville féerique avec des canaux - graachts. Puis, nous sommes allés revoir Rotterdam, markthall - grand hall avec des résidences à l'extérieur et le shopping à l'intérieur d'un bâtiment moderne en forme de rouleau. Nous mangeons des poffertjes, petits crêpes généreusement beurrés et saupoudrés de sucre - miaaaam.
Et je passe de la gourmandise américaine en gourmet européen! Je cuisine moins, de petites quantités de repas indiens.
Une semaine vite filée avec la petite Mirra qui est toujours alerte. Les bébés font la bonheur avec leur innocence, leur curiosité et leurs sourires ensoleillés.
Nous avons beaucoup voyagé aux Pays Bas - gouda, utrecht, Rotterdam , fête gastronomie Kookt, ici on sait bien comment vivre et se profiter de la joie.
Et je pars une semaine en avance vers Bombay . Mère malade âgée, la vie bouleverse, on ne sait jamais ce qui arrivera.
Le 9 août me voilà à Bombay. Ville étourdissante de mon enfance. Je m'assis sur un banc auprès de la plage, la mer Arabiénne, la mer grise, sale, triste après la Méditerranée , mais une mer des souvenirs joyeux. Je regarde les passants, les couples qui se promènent, main dans la main, yeux dans les yeux... Qui sait combien d'entre eux auront l'amour prolongé. Moi-même j'ai eu l'amour raté, un premier amour de promenades dans cette ville frénétique.
Je m'étouffe ici actuellement, les gens en sortent comme les vers! Je m'étonne de la capacité de cette bidon ville pour soutenir de plus en plus, de ne se tarir jamais du peuple. Trou d'enfer, ville de caractère, chaos, folie, cité maximum...je-ne-sais-plus comment la décrire et j'ai raté ce bus ultra vite. Je me sens dépaysée partout!
Une chose que j'aime encore c'est la nourriture des rues de Bombay toujours délicieuse et abordable.nfance. Je m'assis sur un banc auprès de la plage, la mer Arabiénne, la mer grise, sale, triste après la Méditerranée , mais une mer des souvenirs joyeux. Je regarde les passants, les couples qui se promènent, main dans la main, yeux dans les yeux... Qui sait combien d'entre eux auront l'amour prolongé. Moi-même j'ai eu l'amour raté, un premier amour de promenades dans cette ville frénétique.
Je m'étouffe ici actuellement, les gens en sortent comme les vers! Je m'étonne de la capacité de cette bidon ville pour soutenir de plus en plus, de ne se tarir jamais du peuple. Trou d'enfer, ville de caractère, chaos, folie, cité maximum...je-ne-sais-plus comment la décrire et j'ai raté ce bus ultra vite. Je me sens dépaysée partout!
Une chose que j'aime encore c'est la nourriture des rues de Bombay toujours délicieuse et abordable.
Monday, July 25, 2016
Piligrimage to Poland - Auschwitz
June 4th 2016.
I arrive in Berlin, where Cora's parents - Silke and Andre meet me at the airport. We drive to Alexanderplatz, park the car and then start our walk around the area. We visit the Brandenburg Tor, see pictures of the gate over the years, then the wall of shame, where there are crosses and a memorial to those who died trying to cross over from East Berlin to the west before the wall came down in 1989. One man who tried to cross, just 3 months before the wall came down was shot dead.
I arrive in Berlin, where Cora's parents - Silke and Andre meet me at the airport. We drive to Alexanderplatz, park the car and then start our walk around the area. We visit the Brandenburg Tor, see pictures of the gate over the years, then the wall of shame, where there are crosses and a memorial to those who died trying to cross over from East Berlin to the west before the wall came down in 1989. One man who tried to cross, just 3 months before the wall came down was shot dead.
We take a river cruise on the Spree to see the main buildings of Berlin. Old and new juxtaposed. The ultra modern building where Angela Merkel works, right next to the old house of parliament.
We drive to Poland, on the autobahn first zipping away, then on the Polish highway which reminds me of roads in Bangalore - to a small village called Nowogrod Bobrzanski - on the river Bobre, to meet Roman and Halina (Cora's god parents) - a very warm welcome by simple people. Beautiful garden, clean house, vegetarian dinner specially ordered for me from a vegan place 20 kms away. Halina and Silke make delicious Carpaccio - boiled beetroot sprinkled with parmesan and pine nuts. They all turn vegetarian with me for a couple of days.
Here on starts the funny confrontation with consonants - Cz (tch), Sz(sh), Rz (je) and many more... trying to read and say some words in Polish.
The next morning we drive to Auschwitz, have lunch at restaurant Art Deco - good vegetarian - perogie ruskie(steamed dumplings with goat cheese and potatoes) and cream of zuchini soup. Roman has booked our guided tour a month in advance, the English guide is excellent, he is from the US, but his family is from around Auschwitz. His passion for the subject makes the tour more interesting. We visit both the camps - Auschwitz and Birkenau. Some buildings are retained as they were, with the straw beds, the toilets and the scaffold where prisoners were punished and hung to death in public. Reading Primo Levi made the visit more realistic. The dark side of man. Today it is terrorism, every country and age has its own share of evil, but the Nazi period seemed like there was no hope for mankind.
The mood changes when we go to Krakow a bright, bustling old town. The market square is medieval, one of the largest in Europe, dating to the 13th century. We visit the Wawel castle, massive bell towers, walled enclosures, cathedral. Inside there are huge hand woven tapestries- one of the Tower of Babel, King Nimrod the proud who wants to build a tower that touches the sky, God's wrath and the confusion of languages that follows - all depicted in weavings. Splendour and legends form part of the castle. The story of Saint Stanislas who is killed by the king for speaking up.
We walk along the Vistula river to see the Jewish quarter Kazimierz. Visit to a synagogue where young girls are singing aleluias melodiously.
We listen to Jewish music by a live band, have local food, perogie ruskie, cold beetroot soup...
Roman and Andre eat up all leftovers, no one wastes any food. The portions are not big by any standards and delicious.
Roman entertains us with jokes about Nazi officers trying to write down Polish names and towns when the Jews have to register. CZ, Sz, Rz !!
For dinner, I make a huge pot of mixed vegetables with turmeric and Indian spices that we buy locally and everyone wipes the pot clean appreciating the flavours. I make sure to add less paprika so the dish is not Indian spicy.
Andre, Silke, Cora, Roman and Halina drop me off at the airport and too soon, it's time to head back. They pile me with gifts of home made jam and marmelade.
These first time friends who are so simple and good natured, make me believe we are all connected by kindness and respect for each other, and a universal soul.
For curious reading:
Diversity and liberalism
Amsterdam the city of acceptance, diversity and liberalism.
Prostitution, drugs, homosexuality all legal. Women move around freely,dress as they wish as per climate, safety and equality for all.
Rainbow colours and happiness at the Euro Pride parade. If only the rest of the world would shun all the hatred and learn to live like de Dutch! Just live and let live.
Turn on the TV and there's news only about shootings and killings - in the USA, Europe, Afghanistan ...
I can't analyse much about who perpetrated or started all the wars and hatred. C'est trop complique. Just wish and pray for sanity to prevail, dignity and humanitarianism to take over this mad world.
Prostitution, drugs, homosexuality all legal. Women move around freely,dress as they wish as per climate, safety and equality for all.
Rainbow colours and happiness at the Euro Pride parade. If only the rest of the world would shun all the hatred and learn to live like de Dutch! Just live and let live.
Turn on the TV and there's news only about shootings and killings - in the USA, Europe, Afghanistan ...
I can't analyse much about who perpetrated or started all the wars and hatred. C'est trop complique. Just wish and pray for sanity to prevail, dignity and humanitarianism to take over this mad world.
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